Une méta-analyse révèle que les antagonistes des récepteurs minéralocorticoïdes restent efficaces pour réduire les événements cardiovasculaires chez les patients souffrant ou non d'insuffisance cardiaque, et sont susceptibles de maintenir leur efficacité indépendamment de la présence de fibrillation atriale, suggérant de plus leur utilité dans la prévention des événements de FA.

Ce que l’on appelle volontiers aujourd’hui la « maladie psoriasique » regroupe bien évidemment l’atteinte dermatologique et rhumatologique, mais aussi la fréquence et sévérité potentielle des comorbidités en particulier métaboliques et cardiovasculaires. Ces dernières notamment dans la PR sont plutôt reconnues comme étant des conséquences de l’activité de la maladie et de l’inflammation chronique.

Dans les mesures de néphroprotection, on insiste sur la nécessité de cibler une pression artérielle systolique égale ou inférieure à 130 mmHg. Très peu d’études ont cependant démontré que le maintien prolongé dans cette cible de PAS est également un élément important dans la prise en charge et le suivi des patients.

On sait qu’il existe au cours de la polyarthrite rhumatoïde séropositive une augmentation significative des risques cardiovasculaires principalement coronariens. Les troubles du rythme sont néanmoins fréquents dont la fibrillation atriale qui touche près de 2% de la population générale aux Etats-Unis et en Europe.

Une méta-analyse établit la spironolactone comme le traitement le plus efficace pour réduire la pression artérielle chez les patients souffrant d'hypertension résistante, offrant ainsi des pistes prometteuses dans la gestion de cette condition médicale complexe.

La mortalité des patients porteurs d’une maladie rénale chronique (MRC) est principalement due aux causes cardiovasculaires. Cette mortalité est encore plus importante aux stades avancés de la MRC, pour être 10 à 20 plus importante chez les patients dialysés que dans la population générale.

L'ICP préventive sur les plaques d'athérosclérose vulnérables, combinée à un traitement médical optimal, démontre une réduction significative du risque d'événements cardiaques, à court et à long terme, soulignant ainsi l'efficacité de cette approche interventionnelle dans la prévention des complications cardiovasculaires.

Une étude prometteuse démontre l'efficacité et la sécurité du Ninerafaxstat, une nouvelle thérapie ciblant l'énergie myocardique, pour améliorer les symptômes et la capacité fonctionnelle des patients atteints de cardiomyopathie hypertrophique non obstructive (CMHN), ouvrant ainsi la voie à de nouvelles perspectives thérapeutiques dans cette pathologie.

Les personnes qui ont eu une SCA ou qui sont à risque de SCA et qui ont arrêté de prendre de l'aspirine en même temps que l'inhibiteur de P2Y12 ticagrélor un mois après avoir subi une intervention coronarienne percutanée ont eu un risque significativement réduit de saignement cliniquement significatif sans risque accru de thrombose à 12 mois par rapport aux patients qui ont continué à prendre de l'aspirine et du ticagrélor pendant une année complète.

La chélation à base d'édétate disodique (EDTA), testée dans l'essai TACT2, ne montre pas de réduction significative des événements cardiovasculaires chez les patients diabétiques ayant survécu à un infarctus du myocarde, malgré une baisse notable des niveaux de plomb sanguin. Ces résultats soulignent l'importance de considérer les facteurs de santé publique et individuelle dans l'évaluation de l'efficacité de cette thérapie.

La prise de bêta-bloquants après un IDM n'a pas réduit de manière significative le risque de décès ou d’événement cardiaque secondaire chez les personnes ayant une FEVG normale, 50% ou plus, selon l’étude REDUCE-AMI.

Cette étude longitudinale basée sur la cohorte PREDIMED-Plus révèle une corrélation significative entre une adiposité élevée et un risque accru de COVID-19 chez les personnes âgées souffrant de surpoids ou d'obésité, soulignant ainsi l'importance d'une gestion pondérale adéquate comme stratégie préventive contre la maladie.